Le RAID Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion

Le RAID est une unité d’intervention de la police nationale. Elle a pour mission de lutter contre le crime organisé, le grand banditisme, et le terrorisme. Le RAID intervient lors de crises majeures en réalisant des négociations ou des assauts.

Policiers du Raid

1. Qu’est-ce que le RAID, histoire et présentation
2. Quelles sont les missions du RAID
3. Quelles sont les interventions célèbres du RAID
4. Quels sont les effectifs du RAID
5. Quelle est la place des femmes dans le RAID
6. Quels sont les équipements, armes et véhicules du RAID
7. Comment devenir policier du RAID : concours, formation, recrutement, salaire
8. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Police Nationale

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1. Qu’est-ce que le RAID, histoire et présentation

RAID signifie aujourd’hui Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion. Mais à l’origine, ce nom a simplement été choisi en référence au mot « raid » qui est un assaut militaire.

Le RAID est né en octobre 1985 suite à de nombreux attentats. Il a été créé par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Pierre Joxe, sur la recommandation du commissaire Pierre Broussard et de nombreux autres policiers.

Le RAID intervient sur l’ensemble du territoire national et lutte contre le grand banditisme, le terrorisme, les prises d’otages et toutes les formes de criminalité.

Avant que le RAID ne voie le jour, la police nationale n’avait pas d’unité spécialisée équivalente au Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) créé 11 ans auparavant.

Deux mois seulement après sa création, le RAID est obligé d’intervenir pour mettre fin à une prise d’otages à la Cour d’assises de Nantes. L’opération est une réussite ce qui permet de faire connaître le groupe au grand public.

Au tout début de son existence, le RAID ne comptait qu’environ 80 agents. Quelques années plus tard, en 1993, ils sont une centaine, puis 130 au début des années 2000.

En 2010, l’Unité de coordination des forces d’intervention (Ucofi) est créée. Elle a pour but de coordonner les actions du RAID et du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Pour faciliter la coopération, les policiers du RAID et les gendarmes du GIGN ont déjà effectué des exercices d’intervention communs.

En mars 2015, les sept Groupements d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) situés en métropole sont intégrés au RAID. Il s’agit des GIPN de Bordeaux, de Lille, de Lyon, de Marseille, de Nice, de Rennes et de Strasbourg qui deviennent alors des antennes territoriales du RAID. Cette fusion entraîne une augmentation significative des effectifs du RAID qui atteignent le nombre de 300 agents.

Chaque unité intervient en fonction de son secteur géographique, mais depuis avril 2016, la Procédure d’Urgence Absolue (PUA) donne le droit à toutes les unités d’intervenir sur tout le territoire en cas de crise majeure. C’est le ministre de l’Intérieur qui a pris cette décision suite aux menaces d’attentats.

En avril 2016, deux antennes territoriales de plus voient le jour. Elles se trouvent à Montpellier et Toulouse. Une troisième est créée à Nancy en 2017. L’unité centrale du RAID est quant à elle située à Bièvres, dans l’Essonne.

Les derniers GIPN situés à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Saint-Denis (la Réunion) deviennent des antennes du RAID entre 2018 et 2019. Le RAID couvre désormais tout le territoire national, y compris l’outre-mer.

Écusson du RAID
Écusson du RAID ©Police Nationale

2. Quelles sont les missions du RAID

Le RAID intervient lors de situations extrêmes qui nécessitent la présence d’unités d’élites. Les membres de cette unité possèdent en effet les compétences et les moyens techniques nécessaires pour faire face aux événements les plus dangereux.

Le RAID est notamment spécialisé dans la négociation et les assauts, afin d’interpeller ou de neutraliser des forcenés. Il lutte contre le crime organisé, le grand banditisme et le terrorisme.

Les principales missions auxquelles prennent part les membres du RAID sont les suivantes :

  • Intervenir lors d’événements graves ou complexes qui nuisent à l’ordre public et à la sécurité des citoyens. Il peut par exemple s’agir d’attaques terroristes, de prises d’otages, ou encore de retranchements de malfaiteurs.
  • Assurer la protection rapprochée de certains ambassadeurs qui sont dans des pays à risques.
  • Sécuriser de grands événements politiques, publics, culturels, sportifs, ou des manifestations sociales, avec par exemple la présence de tireurs d’élite.
  • Aider les services de police responsables de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, que ce soit grâce à un soutien humain, logistique ou stratégique.
  • Former certains agents de police à des opérations spécifiques, en collaboration la Direction des Ressources et des Compétences de la Police Nationale (DRCPN).
  • Réaliser des essais techniques aux côtés d’autres directions de la police nationale, comme la DRCPN et la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), afin d’optimiser le matériel et les techniques d’intervention.
  • Participer à la formation d’unités d’intervention étrangères, dans le cadre de la coopération internationale.
  • Prendre part à des arrestations d’individus ou de groupes de personnes qui semblent prêtent à commettre des crimes ou des actes terroristes en France.

Il faut savoir que le RAID intervient davantage dans les zones urbaines (en ville), car c’est un service de la police nationale. À l’inverse, la zone de compétence de la gendarmerie nationale concerne principalement le milieu rural (la campagne).

Le chef du RAID est également chargé du commandement opérationnel de la Force d’Intervention de la Police Nationale (FIPN). Le FIPN a été créé en juillet 2009 et il regroupe le RAID et la Brigade Anti-Commando de la préfecture de police de Paris, connue sous le nom de BRI-BAC. Il s’agit d’une structure opérationnelle dont le but est de coordonner l’action des différentes unités d’intervention de la police nationale, afin de faire face aux nouvelles menaces terroristes.

Le RAID répond aux ordres du directeur général de la police nationale, et il est dirigé par un fonctionnaire du corps de conception et de direction de la police nationale. Seul le directeur général de la police nationale a le pouvoir de mettre en alerte les membres de l’unité, mais il obéit lui-même aux ordres de sa hiérarchie.

Il est important de noter que le RAID n’a aucune compétence judiciaire, même en ce qui concerne les événements sur lesquels il est intervenu. Cela signifie que les agents du RAID ne mènent pas d’enquêtes (recherche de preuves, interrogatoires, etc). L’unité peut néanmoins être sollicitée par le préfet pour des missions précises.

Quant aux détails techniques et stratégiques d’une opération, c’est le chef d’unité qui en est responsable. Il peut demander l’aide d’autres chefs de services territoriaux de police, si nécessaire.

L’année 2019 du RAID en quelques chiffres : 

  • 866 demandes d’interventions,
  • intervention sur 8 prises d’otages,
  • 366 arrestations, dont 91 pour terrorisme,
  • 59 forcenés neutralisés.

3. Quelles sont les interventions célèbres du RAID

Le 19 décembre 1985 a lieu la première intervention du RAID. Il s’agit d’une prise d’otages au sein du palais de Justice de Nantes. Ce jour-là, deux hommes comparaissent devant les tribunaux pour de nombreux vols à main armée. Il s’agit de Georges Courtois et de Patrick Thiolet. Pendant le procès, un troisième complice présent dans la salle menace l’assemblée avec une grenade et un pistolet.

Le RAID est alors envoyé sur place, et deux commissaires entament les négociations qui dureront 34 heures. Après avoir libéré la plupart des otages, les 3 complices s’enfuient en voiture. Ils seront rattrapés par les policiers du RAID à l’aéroport de Château Bougon, où ils acceptent de se rendre. Cette première opération est un succès, car personne n’est blessé.

Deux ans plus tard, en février 1987, le RAID est envoyé en intervention afin d’interpeller quatre membres d’un groupe d’extrême gauche nommé Action directe. Ils sont retranchés dans une ferme située près d’Orléans. Les malfaiteurs sont discrètement surveillés pendant plusieurs jours par les membres de l’unité, avant d’être interpellés.

Lors de l’assaut, 28 policiers du RAID s’engouffrent dans la maison à l’aide de masses pour casser les portes et les fenêtres avant d’arrêter les principaux membres du groupe. Sur place, ils retrouvent des armes et une grosse quantité d’explosifs.

En mai 1993, un homme entre dans une école maternelle de Neuilly-sur-Seine. Il prend une classe en otage armé de bâtons d’explosifs. Cette affaire monopolise l’attention de tous les médias. L’homme se fait appeler Human Bomb, il s’agit en réalité d’Éric Schmitt. Après deux jours de négociations, les agents du RAID parviennent à entrer dans la salle pendant que le preneur d’otages s’est endormi. L’homme est abattu par un policier avant qu’il ne puisse atteindre son détonateur.

C’est en mars 1996 que le RAID interpelle les membres du gang de Roubaix dans la maison où ils sont cachés. Des charges explosives sont utilisées pour faire sauter les portes et les fenêtres. Les terroristes lourdement armés répliquent en tirant sur les membres du RAID. Lors de cette intervention, deux policiers sont gravement blessés.

L’arrestation d’Yvan Colonna, auteur présumé du meurtre du Préfet Claude Erignac, a eu lieu en juillet 2003. Elle a été réalisée par le RAID et menée par le commissaire divisionnaire Christian Lambert. Le malfaiteur est arrêté en Corse, dans une bergerie.

Le RAID est également intervenu lors des actes terroristes les plus récents qui ont eu lieu en France. En mars 2012, c’est le chef du RAID Amaury de Hauteclocque qui lance l’assaut contre le terroriste Mohammed Merah. Celui-ci est retranché dans son appartement de Toulouse. Il est tué au cours de l’intervention.

En janvier 2015, ce sont les membres de cette unité, ainsi que ceux de la BRI, qui pénètrent dans l’Hyper Cacher situé Porte de Vincennes pour libérer les otages. Le terroriste est abattu au moment de l’assaut.

En 2019, les policiers du RAID interviennent au centre pénitentiaire d’Alençon-Condé après qu’un détenu radicalisé et sa femme aient attaqué des surveillants au couteau. Au cours de l’assaut, la femme est gravement blessée lorsqu’elle se jette sur les policiers. Elle décédera de la suite de ses blessures à l’hôpital. L’homme est maîtrisé par les hommes du RAID.

4. Quels sont les effectifs du RAID

Avant 2015, le RAID était composé de 168 agents de la fonction publique parmi lesquels :

  • 3 commissaires de police, membres du corps de conception et de direction,
  • 21 membres du corps de commandement,
  • 119 membres du corps d’encadrement et d’application,
  • 18 membres du personnel administratif et techniques,
  • 1 psychologue,
  • 6 médecins.

Avec l’intégration des GIPN de métropole et d’outre-mer, et la création de ses nouvelles antennes, le RAID compte aujourd’hui près de 440 agents. Il faut savoir que le RAID compte principalement des gradés et des gardiens de la paix, mais aussi 70 personnels d’appui tels que des médecins, armuriers, logisticiens, négociateurs…

Les personnels du RAID sont répartis comme suit :

  • 130 sont affectés à l’échelon central,
  • 224 sont affectés dans les antennes régionales de métropole,
  • 80 sont affectés dans les antennes d’outre-mer.

Les agents opérationnels sont répartis dans des groupes d’assaut spécialisés : parachutistes, plongeurs, négociateurs, Groupe Opérationnel de Soutien Technique (GOST), pool effraction et pool cynophile.

5. Quelle est la place des femmes dans le RAID

À partir de 2003, les femmes peuvent exercer dans certaines fonctions opérationnelles. En 2014, elles étaient 2 à être présentes sur le terrain.

L’une d’elles était négociatrice, et la seconde tireuse de précision. On ne sait pas aujourd’hui combien de femmes sont dans les rangs du RAID, mais une chose est sûre, elles ne sont pas nombreuses.

Aujourd’hui, les femmes peuvent exercer tous les postes au sein du RAID, mais peu osent franchir le cap. Cette unité d’élite reste donc quasi-entièrement masculine.

6. Quels sont les équipements, armes et véhicules du RAID

Lors de leurs interventions, les agents du RAID sont vêtus d’une combinaison noire technique, de bottes et de cagoules de la même couleur.

Ils disposent aussi de différents équipements de protection comme des boucliers balistiques, des casques, et des gilets pare-balles. Selon la dangerosité de certaines missions, ils peuvent être équipés de masques à gaz et de lunettes protectrices.

Le RAID possède un large armement comme :

  • de nombreux pistolets semi-automatiques,
  • des pistolets-mitrailleurs,
  • des fusils d’assaut,
  • des fusils à pompe,
  • des fusils d’appui,
  • des mitrailleuses légères,
  • des fusils de précision (sniper),
  • des explosifs,
  • des grenades aveuglantes, offensives, éclairantes et fumigènes,
  • des tasers,
  • des flash ball.

Le RAID a également à sa disposition plusieurs véhicules adaptés à différentes situations. Des motos, des véhicules banalisés pour les filatures, ou encore des véhicules blindés. Il faut savoir que depuis 2008, les équipes du RAID bénéficient aussi de l’appui de Groupe Interarmées d’Hélicoptères (GIH), une unité du Commandement des Opérations Spéciales (COS) née en 2006 pour aider le GIGN.

Véhicule blindé du RAID

7. Comment devenir policier du RAID : concours, formation, recrutement, salaire

Pour devenir policier au sein du RAID, il faut déjà faire partie de la police nationale et être gardien de la paix ou officier.

7.1 Recrutement dans la Police Nationale

  • Concours de Gardien de la Paix (niveau BAC ou équivalent) : il est réservé aux candidats âgés de 17 et 45 ans. Le concours comporte deux phases : une phase d’admissibilité et une phase d’admission. Il est composé d’épreuves, écrites, orales, sportives, et d’évaluations du profil psychologique, ainsi que des motivations de chaque candidat. Après la réussite du concours, le candidat passe 1 an en école de police avant d’effectuer une année de stage dans son unité d’affectation.
  • Concours d’Officier de la Police Nationale (niveau BAC+3 ou équivalent) : il faut être âgé de 35 ans maximum. Le concours se divise en trois étapes, une phase d’admissibilité, une phase de pré-admission, et une phase d’admission. Il s’agit d’épreuves écrites, orales, sportives, et d’évaluations psychologiques. Les connaissances générales et techniques sont évaluées. La formation d’officier de police dure 18 mois.
  • Concours de Commissaire de Police (niveau BAC+5 ou équivalent) : ouvert aux candidats âgés de 18 à 35 ans. Le candidat passe des épreuves d’admissibilité, de pré-admission et d’admissions (écrites, sportives et orales). Après sa réussite au concours, il suit une formation de 22 mois à l’École Nationale Supérieure de la Police Nationale.

À noter : si vous n’avez aucun diplôme, vous pouvez intégrer la police nationale en tant que cadet de la République ou policier adjoint, puis passer les concours en interne.

7.2 Recrutement dans le RAID

Une à deux fois par an, des messages sont envoyés dans les commissariats de police pour prévenir les policiers que la FIPN recrute de nouveaux membres. Les volontaires auront alors l’occasion de rejoindre le RAID.

Les sélections sont ouvertes à tous les policiers (gardiens de la paix, officiers et commissaires) qui cumulent au minimum 3 ans de services effectifs au sein d’un service actif de la police.

Les policiers intéressés peuvent alors déposer leur candidature et constituer un dossier. Ils doivent être recommandés par leur hiérarchie et être très bien notés.

Si leur dossier de candidature est retenu, ils doivent alors passer des tests de sélections à l’école de police de Saint-Malo. Les tests sont élaborés par le directeur général de la police nationale, suite à des propositions faites par le chef du RAID.

Les tests de sélection durent 10 jours et varient chaque année. Ils comportent des épreuves physiques et techniques. Il peut s’agir d’épreuves de tir, de sports de combat, de résistance physique et psychologique, de mises en situation, etc.

Pendant ces 10 jours de sélections, les candidats sont mis à rude épreuve. Ils peuvent être malmenés, interrogés et mis dans des situations d’inconfort extrême : tests de claustrophobie, de vertige, etc.

Les candidats qui réussissent les épreuves de sélection accèdent ensuite à une pré-formation éliminatoire. Elle comporte également plusieurs épreuves physiques et psychologiques, mais les candidats sont aussi évalués sur leur attitude et leur respect des consignes. Les membres du RAID doivent également s’y soumettre tous les 3 ans et la réussir pour continuer à exercer. Les candidats sont évalués lors de cette pré-formation, afin de réaliser un classement adressé au RAID.

Les candidats qui réussissent cette pré-formation éliminatoire sont inscrits sur une liste de candidats admissibles valable pendant 2 ans. Ils peuvent alors intégrer une unité en fonction des besoins. Les affectations durent 5 ans et sont renouvelables uniquement 2 fois, sur accord du chef de service. Une commission composée de plusieurs cadres de l’unité est également consultée.

Les policiers affectés au RAID bénéficient d’une formation initiale et d’une période probatoire de 6 mois. Les missions qui leur sont confiées dépendent de leur niveau d’habilitation.

7.3 Salaires des Policiers du RAID

Un policier du RAID perçoit la même rémunération que les autres membres de la police nationale.

Son salaire varie donc en fonction de son corps d’appartenance, de son grade, et de son échelon.

Corps d’Encadrement et d’Application de la Police Nationale :

  • Salaire d’un Gardien de la Paix : entre 1.707€ et 2.313€ brut par mois.
  • Salaire d’un Major de police (dernier grade du corps) : entre 2.474€ et 2.862€ brut par mois.

Corps de commandement de la Police Nationale :

  • Salaire d’un Capitaine de Police : entre 1.989€ et 3.405€ brut par mois.
  • Salaire d’un Commandant de Police : entre 2.968€ et 3.982€ brut par mois.
  • Salaire d’un Commandant Divisionnaire de Police : entre 3.516€ et 4.714€ brut par mois (à l’échelon spécial HEA3).

Corps de Conception et de Direction de la Police Nationale : 

  • Salaire d’un Commissaire de Police : entre 2.236€ et 4.026€ brut par mois (à l’unique échelon spécial).
  • Salaire d’un Commissaire Divisionnaire de Police : entre 3.235€ et 5.451€ brut par mois (à l’échelon spécial HEBbis3).
  • Salaire d’un Commissaire Général de Police : entre 4.026€ et 6.203€ brut par mois (à l’échelon spécial HED3).

Un policier du RAID perçoit également de primes et d’indemnités qui ne sont pas incluses dans les montants que nous vous avons fournis. Ces primes dépendent à la fois de sa situation personnelle et de sa situation professionnelle (nombre d’enfants, heures supplémentaires, heures de nuit, lieu de résidence, etc.). Vous pouvez consulter notre article spécial sur les rémunérations dans la police nationale pour en savoir plus.

Grâce à l’avancement de carrière, il peut monter en grade et voir son salaire et ses responsabilités augmenter.

8. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Police Nationale

Comme nous venons de le voir, pour devenir policier du RAID, il faut d’abord réussir le concours de gardien de la paix ou d’officier. Mais il y a une forte concurrence entre les candidats, et une très bonne préparation est indispensable.

Vous pouvez préparer ces concours seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

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