L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN)

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) est un laboratoire spécialisé de la gendarmerie nationale.

Il a pour mission de collecter et d’analyser de manière scientifique des preuves et des indices provenant d’une scène de crime, ou d’une catastrophe naturelle de grande ampleur. Des examens techniques et scientifiques sont réalisés afin d’aider la procédure pénale et de désigner les responsables.

Écusson de l'IRCGN

1. Qu’est-ce que l’IRCGN, histoire et présentation
2. Quelles sont les missions de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale
3. Quels sont les effectifs de l’IRCGN
4. Quels sont les équipements, armes et véhicules de l’IRCGN
5. Comment devenir gendarme de l’IRCGN : concours, formation, recrutement
6. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Gendarmerie

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1. Qu’est-ce que l’IRCGN, histoire et présentation

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) fait partie du Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN). Il travaille aux côtés du Service Central de Renseignement Criminel (SCRC), et de l’Observatoire Central des Systèmes de Transport Intelligents (OCSTI).

L’IRCGN est un laboratoire de sciences forensiques, c’est-à-dire qu’il utilise l’ensemble des méthodes d’analyse scientifiques utiles au travail d’investigation. L’institut est donc dédié à la recherche de la vérité scientifique intervenant avant un procès pénal.

L’IRCGN est également une unité militaire capable de déployer ses hommes sur le terrain à tout moment.

En 1987, la gendarmerie décide de créer une structure composée de techniciens d’identification criminelle responsable du prélèvement des indices sur le terrain, ainsi que d’une unité chargée de les analyser.

Cette décision fait suite à l’affaire Grégory (meurtre d’un enfant), les autorités publiques ayant pris conscience du besoin de développer les capacités d’investigation criminelle de la gendarmerie.

Cette unité s’appelle alors la Section Technique d’Investigations Criminelles de la Gendarmerie (STICG), et fait partie du Centre Technique de la Gendarmerie Nationale (CTGN).

C’est en 1990 que le STICG est renommé Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) sur décision ministérielle.

En 1991, l’IRCGN décide de développer de nouvelles disciplines en lien avec :

  • la médecine légale, qui sert à déterminer la cause des lésions d’une victime,
  • l’anthropologie, qui se concentre sur l’étude de l’être humain tant sur les aspects physiques que culturels,
  • l’entomologie, il s’agit de l’étude des insectes,
  • la thanatologie, qui consiste à étudier la mort,
  • l’odontologie, qui comprend l’étude des dents et de leur environnement proche (os maxillaires, os mandibulaires et tissus attenants).

En 1992, suite à l’accident du Mont Saint-Odile qui a fait 72 victimes (catastrophe aérienne), l’IRCGN créé la Cellule d’Identification des Victimes de Catastrophes (CIVC).

En 1996, c’est la cellule Assurance Qualité (ASQ) qui voit le jour dans le but de vérifier la conformité avec la norme ISO 17025, qui est la norme principale pour les laboratoires de mise à l’essai et d’étalonnage. Cette cellule deviendra plus tard un service à part entière.

Un an plus tard, en 1997, l’IRCGN accueille du personnel civil en renfort de certains départements. En 1998, le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques est créé et sera utilisé par l’IRCGN qui décide de mettre au point le Service Central de Préservation des Prélèvements Biologiques (SCPPB).

En 2001, la fin du service militaire national cause la diminution du nombre de scientifiques du contingent. Ils sont progressivement remplacés dès 2002 par des stagiaires accueillis dans le cadre des Conventions Armée Jeunesse (CAJ).

En 2015, l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale quitte Rosny-sous-Bois (93) pour s’installer à Pontoise (95).

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale est organisé de la manière suivante :

  • Le DiRecTeur (DRT),
  • Le DiRecTeur Adjoint (DRTA),
  • Les Services reportant à la direction :
    – L’ASsurance Qualité (ASQ),
    – Le service saisine scellés (SCL),
    – Le Service Interprétation des Données (SID),
  • L’Unité d’Investigations et d’Identification (U2I) :
    – L’Unité Gendarmerie d’Identification des Victimes de Catastrophes (UGIVC),
    – L’Unité Nationale d’Investigation Criminelle (UNIC).

Ainsi que 4 divisions criminalistiques suivantes :

  • Division Criminalistique Ingénierie et Numérique (DCIN) :
    – Le Département Signal Image Parole (SIP),
    – Le Département Documents (DD),
    – Le Département Véhicules (DV).

A noter : auparavant, la DCIN comportait également le département Informatique Electronique (INL), mais celui-ci est devenu le Centre National d’Expertise Numérique (CNEN), rattaché au Commandement de la Gendarmerie dans le Cyberespace (COMCYBERGEND).

  • Division Criminalistique Physique et Chimie (DCPC) :
    – Le Département Environnement Incendies Explosifs (ECX),
    – Le Département Toxicologie (TOX),
    – Le Département Balistique (BAL),
    – Le Département Microanalyse (MCA).
  • Division Criminalistique Biologie et Génétique (DCBG) :
    – Le Département Analyses Génétiques des Individus (AGI),
    – Le Département Expertise Génétiques (EXG),
    – Le Département Analyses Génétiques Traces (AGT),
    – Le Service Central de Préservation des Prélèvements Biologiques (SCPPB).
  • Division Criminalistique Identification Humaine (DCIH) :
    – Le Département Empreintes Digitales (DED),
    – Le Département Anthropologie Hématomorphologie (DAH),
    – Le Département Médecine Légale Odontologie (DMLO),
    – Le Département Faune et Flore Forensiques (DFFF).
Prélèvements biologiques à l'IRCGN
Prélèvements biologiques ©Guillaume Cote

2. Quelles sont les missions de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale

L’institut de recherche criminelle est un institut de sciences forensiques. Son objectif est de rechercher la vérité scientifique qui servira lors du procès pénal. Grâce à leur statut de militaire, les gendarmes de l’IRCGN peuvent intervenir partout et n’importe quand.

2.1 Les 4 grandes missions de l’IRCGN

  • Réaliser des examens techniques ou scientifiques : lorsqu’un Officier de Police Judiciaire (OPJ) en fait la demande. Les magistrats peuvent également demander aux gendarmes de l’IRCGN d’effectuer des expertises.
    Ces différents travaux sont exécutés dans le respect des règles de la procédure pénale. Chaque examen s’accompagne d’ailleurs d’un rapport.
  • Intervenir lors de catastrophes naturelles ou de crimes graves : dans ces circonstances, les gendarmes de l’IRCGN apportent leur aide aux directeurs d’enquête et veillent au bon déroulement des opérations de Prélèvements Techniques et Scientifiques (PTS) ou d’identification des victimes.
  • Prendre part à certaines formations : les gendarmes de l’IRCGN participent à la formation des Techniciens en Identification Criminelle (TIC) ainsi qu’à celle des enquêteurs, quel que soit leur niveau.
  • Apporter leur expertise : l’IRCGN est reconnu comme un pôle d’excellence. Il apporte donc son expertise à plusieurs administrations.

L’institut participe également à certains travaux interministériels techniques ou normatifs. Ces travaux peuvent par exemple porter sur des questions actuelles telles que :

  • la vidéosurveillance,
  • la fabrication artisanale d’engins explosifs,
  • la cybercriminalité,
  • les faux documents,
  • les interventions en milieu contaminé,
  • les mesures de protection des centres-forts,
  • l’utilisation de produits de marquage pour protéger certains biens,
  • etc.

L’IRCGN prend également part à la modernisation et à la conception du matériel et des techniques d’investigation criminelle.

Pour donner une idée de l’activité de l’IRCGN, en 2023, l’institut a travaillé sur plus de 210.000 dossiers et effectué 989 missions de projections. 

À noter : la police nationale possède également une police technique scientifique ayant des missions similaires.

2.2 Missions spécialisées

Les missions de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale dépendent également de chaque service :

  • La Division Criminalistique Physique et Chimie (DCPC) : elle s’occupe des analyses balistiques, physico-chimiques, toxicologiques, environnement-incendies-explosifs, mais aussi des microanalyses.
  • La Division Criminalistique Ingénierie et Numérique (DCIN) : elle regroupe les travaux en lien avec l’ingénierie et les nouvelles technologies. Il peut par exemple s’agir d’informatique-électronique, de signal image-parole, d’analyse de documents, ou encore de l’exploration de véhicules.
    Le département véhicules a d’ailleurs traité 4.650 demandes en 2023. Cela représente une hausse de son activité de 237%. Cette forte augmentation est en grande partie due à l’accroissement des capteurs embarqués dans les véhicules.
  • La Division Criminalistique Identification Humaine (DCIH) : c’est au sein de cette division qu’ont lieu tous les examens liés à l’odontologie et à la médecine légale, mais aussi à l’anthropologie et à l’hématomorphologie, à la faune et la flore forensiques, ou encore aux empreintes digitales.
  • La Division Criminalistique Biologie et Génétique (DCBG) : elle est composée d’une équipe unique d’experts en génétique, qui interviennent au sein d’une même chaîne fonctionnelle.
    Le département analyses génétiques traces en traité 470 dossiers criminels en 2023, ce qui correspond à plus de 10.000 prélèvements, en plus d’avoir analyser plus de 63.000 prélèvements dans le cadre de la délinquance de masse. Cela représente un augmentation de 25% de son activité.
  • Le Service Interprétation des Données : il est responsable de l’interprétation statistique des indices et des preuves.
  • Le Service Saisines et Scellés, et le Service Assurance Qualité : il s’occupe de la traçabilité des dossiers et des scellés, ainsi que de la promotion et du suivi de la politique qualité voulue par la direction de l’Institut.
  • L’Unité d’Investigation et d’Identification (U2I) : elle est composée de spécialistes hautement qualifiés qui peuvent intervenir 24h/24 sur de grandes catastrophes ou des scènes de crime complexes.

2.3 Exemples d’enquêtes auxquelles a participé l’IRCGN

Pendant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, en 2022, l’IRCGN a envoyé en Ukraine pendant 3 mois, une équipe composée de deux médecins légistes et d’une quinzaine d’experts de l’institut afin d’aider les autorités ukrainiennes.

La France a également offert un LAB’ADN à l’Ukraine (dispositif projetable d’analyse génétique qui permet d’effectuer une grande quantité d’analyses en peu de temps). Deux experts scientifiques ont également été envoyés à Kiev pendant une semaine, pour former les scientifiques ukrainiens à l’utilisation du LAB’ADN.

En 2020, les scientifiques de l’Institut et des vétérinaires de la Garde Républicaine ont assisté des brigades de gendarmerie suite à de nombreux cas d’animaux mutilés. On dénombre 80 cas où l’intervention humaine a été avérée. Il s’agit majoritairement de chevaux, mais des bovins ont également été mutilés.

En 2017, l’IRCGN est intervenu dans une enquête très médiatisée : l’affaire Maëlys (meurtre d’une fillette de 8 ans). C’est d’ailleurs grâce à des prélèvements et des analyses de sang que Nordahl Lelandais a avoué le meurtre. La voiture du suspect a été entièrement désossée afin de collecter des traces de sang. Ces indices ont permis de mettre le meurtrier face à ses contradictions.

L’Unité Gendarmerie d’Identification des Victimes de Catastrophe (UGIVC) a participé en 2015, à l’identification des victimes du crash aérien d’un Airbus A320 de la compagnie Germanwings. L’accident causa la mort de 150 passagers et membres d’équipage.

Lors du tsunami qui ravagea l’Asie du Sud-Est et l’Océan Indien en 2004, l’UGIVC aida à identifier les victimes de la catastrophe. Ce tsunami causa la mort de plus de 230.000 personnes, dont une grande partie en Indonésie (plus de 160.000). Environ un tiers des victimes étaient des enfants.

L’IRCGN est également intervenu dans une autre enquête ouverte en 1998. Depuis cette date, un individu envoyait des lettres anonymes aux commissariats de police, brigades de gendarmerie ou cabinets de magistrats afin de se féliciter de la mort de forces de l’ordre.

Des veuves recevaient également des lettres de menace. En 2016, un homme est enfin interpellé. Lors de la perquisition de son domicile, des journaux avec des articles et des photographies des gendarmes décédés sont collectés et des écrits sont saisis. Grâce à une expertise graphologique réalisée par l’institut de recherche criminelle, l’homme est condamné.

L’IRCGN est récemment intervenu dans le cadre de l’affaire Emile. La disparition de ce petit garçon de deux ans et demi au Vernet (04) a ému toute la France. Une vingtaine d’experts ont été envoyés sur le site, en plus des maîtres-chiens du Centre National d’Instruction Cynophile de la Gendarmerie (CNICG) de Gramat (46) et environ 400 analyses ont été réalisées, sans résultat.

Le 30 mars 2024, une randonneuse découvre des ossements. Après analyse, ils appartiennent bien au petit Emile. Pour le moment, l’affaire est toujours en cours.

L’IRCGN est généralement appelé pour toutes les affaires criminelles. En 2023, on peut citer la disparition de la jeune Lina, l’affaire Gerber, le meurtre de Karine Esquivillon, etc.

3. Quels sont les effectifs de l’IRCGN

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale compte environ 240 personnels scientifiques en 2023.

Les effectifs sont composés :

  • de militaires et civils de la gendarmerie,
  • des membres du service de santé des armées,
  • des personnels civils du corps des ingénieurs et techniciens supérieurs.

Il s’agit de scientifiques, d’ingénieurs, mais également de médecins légistes, de chirurgiens, de dentistes ou encore de pharmaciens.

Parmi eux, 161 personnels sont donc habilités à réaliser des travaux scientifiques sous réquisition et peuvent être amenés à témoigner lors de procès au tribunal.

Pour les affaires complexes, la Justice peut faire appel à 7 conseillers forensiques, pour les accompagner dans l’organisation et la coordination des prélèvements et des analyses à effectuer. Ils ont traité 35 affaires en 2023.

L’IRCGN encadre également des étudiants : environ 40 stagiaires en master et 4 doctorants.

Les femmes sont présentes et bien intégrées au sein de l’IRCGN, où elles peuvent accéder à de hautes responsabilités.

Étude balistique à l'IRCGN
Étude balistique ©Guillaume Cote

4. Quels sont les équipements, armes et véhicules de l’IRCGN

Les membres de l’institut de la gendarmerie ont à leur disposition des vêtements adaptés à un travail en laboratoire ou au prélèvement d’indices.

Il s’agit de vêtements à usage unique qui ne risquent pas de contaminer les preuves : blouses de laboratoire, pantalons blancs, masques, chaussures et sur-chaussures, charlottes blanches, paires de gants, etc.

L’IRCGN a la possibilité de recourir à des armes, mais ce n’est pas la vocation des gendarmes qui y travaillent.

Par contre l’institut possède un équipement à la pointe de la technologie avec lequel il peut effectuer des analyses poussées :

  • des Vecteurs Aériens d’Identification Criminelles (VAIC), c’est-à-dire des drones qui permettent d’avoir une vue aérienne d’une scène de crime,
  • des scanners lasers pour numériser les scènes de crime en format 3D, pour les figer et les garder en mémoire,
  • des « nez électronique » pour la détection d’odeurs spécifiques,
  • des systèmes automatiques d’analyse des fibres textiles et des poils, qui permettent de reconnaître les matières présentes sur une scène de crime grâce à un microscope électronique et à un spectromètre à infrarouge,
  • le logiciel GendExif pour extraire les coordonnées GPS d’images retrouvées dans un téléphone ou dans un autre appareil numérique,
  • des boîtiers noirs qui permettent de récupérer toutes les données d’un véhicule en se branchant sur les calculateurs d’une voiture,
  • des microscopes très puissants,
  • des ordinateurs,
  • des centrifugeuses pour séparer la matière et réaliser des analyses ADN, etc…

5. Comment devenir gendarme de l’IRCGN : concours, formation, recrutement

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale recrute du personnel militaire et du personnel civil. Cependant, tous ses membres sont des experts diplômés qui possèdent des compétences spécifiques à haut niveau d’expertise.

Le recrutement au sein de l’IRCGN est individualisé, car il existe peu de postes disponibles et que l’Institut possède un grand nombre de spécialités.

Les recherches sont donc très ciblées, et visent des compétences qui correspondent au poste vacant. Les profils privilégiés possèdent donc des connaissances scientifiques spécifiques.

Il faut savoir que posséder une expérience dans le domaine de la police judiciaire est un atout.

À noter : si le domaine des sciences criminelles vous intéresse, la police nationale organise également un concours pour devenir technicien de la police technique scientifique (niveau BAC).

5.1 Recrutement par Voie Militaire

Il existe plusieurs solutions pour devenir militaire de la gendarmerie :

  • Concours de Sous-Officier de Gendarmerie (niveau BAC ou équivalent) : ce concours comporte une phase d’admissibilité, ainsi qu’une phase d’admission. Pour le réussir, le candidat doit passer avec succès des épreuves écrites, orales et techniques. Les lauréats bénéficient ensuite d’une formation de 12 mois à l’issue de laquelle ils s’engagent à servir l’État pendant 6 ans.

À noter : si vous n’avez pas de diplôme, vous pouvez passer le concours de sous-officier en interne en réussissant la sélection des Gendarmes Adjoints Volontaires (GAV).

  • Concours d’Officier de Gendarmerie (niveau BAC+5 ou équivalent) : tout comme le concours de SOG, le concours d’OG est composé d’épreuves écrites orales et sportives. Les lauréats intègrent ensuite l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN de Melun) et sont formés à leur future fonction pendant 2 ans.
    En devenant officier, le gendarme obtient la qualité d’Officier de Police Judiciaire (OPJ), qui lui permet de mener des investigations. Cette qualification est un atout conséquent pour les gendarmes qui souhaitent travailler à l’IRCGN.

Une fois gendarme, vous pourrez postuler pour intégrer l’IRCGN :

Les officiers de gendarmerie de carrière ou sous contrat (OSC) et les officiers du service de santé des armées qui veulent intégrer l’IRCGN doivent démontrer leur motivation et valoriser leur expérience au sein de la gendarmerie.

Les sous-officiers peuvent quant à eux déposer leur candidature qui sera examinée par un jury, en fonction des compétences souhaitées pour le poste visé. L’IRCGN peut également proposer un poste à un sous-officier qui sort tout juste de l’école si celui-ci se démarque par ses compétences.

5.2 Recrutement par Voie Civile

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale accueille du personnel issu de la société civile dans ses rangs. Ces derniers peuvent rejoindre l’Institut en réussissant le concours d’entrée dans le corps des ingénieurs des services techniques, ou celui des contrôleurs des services techniques.

5.3 Entretiens de recrutement

Les candidats issus de la gendarmerie, ou de la voie civile dont le profil s’est démarqué, sont convoqués à une série d’entretiens individualisés. Ces entretiens permettent d’évaluer leurs compétences et leurs motivations.

5.4 Formations des Gendarmes de l’IRCGN

Les gendarmes de l’IRCGN bénéficient d’une formation continue et permanente. Cette formation correspond aux missions de leur poste.

Les formations sont dispensées en partenariat avec le Centre National de Formation de Police Judiciaire (CNFPJ) de Fontainebleau, ou avec d’autres organismes civils spécialisés. Ces organismes peuvent être des laboratoires réputés, ou encore des établissements de recherches scientifiques et techniques.

À noter : certains officiers qui travaillent à l’IRCGN peuvent aussi servir en même temps au sein d’autres services de la gendarmerie. En ce qui concerne les officiers sous contrats, ils servent la plupart du temps uniquement à l’Institut.

Ils sont, en effet, recrutés pour leurs compétences spécifiques. Certains sous-officiers peuvent réaliser la totalité de leur carrière au sein de l’IRCGN s’ils arrivent à maintenir leur niveau de compétence.

6. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Gendarmerie

Pour intégrer l’IRCGN par voie militaire, il faut devenir gendarme en réussissant le concours d’officier ou de sous-officier (en externe ou interne en devenant GAV). Mais les candidats sont nombreux et les places limitées. Si voulez réussir, vous devez être mieux préparé que les autres candidats !

Vous pouvez préparer les concours tout seul en achetant des livres et annales de concours. Mais pour augmenter vos chances d’être reçu au concours et avoir un gros avantage sur les autres candidats, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Une formation en ligne pour réussir les concours et sélections vous permet de vous préparer à distance. Vous pouvez vous connecter à votre espace élève de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, et à votre rythme. Idéal pour les personnes qui habitent de petites villes, qui travaillent en parallèle, qui veulent se reconvertir ou qui n’arrivent pas à étudier seules sans cadre.

C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours de gendarme.

Les inscriptions sont ouvertes toute l’année !

N’hésitez pas à demander une documentation gratuite en remplissant le formulaire ci-dessous, c’est sans engagement :

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