Les « Runners », Anges Gardiens de la Flamme Olympique

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La Police nationale et de la Gendarmerie nationale ont débuté la formation de leurs 96 runners pour le passage de la flamme olympique.

Leur mission sera de constituer un cordon de sécurité autour du porteur de la flamme olympique, lorsque celle-ci traversera le pays au cours d’un grand relais, organisé du 8 mai 2024, jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le 26 juillet 2024.

Drapeau des Jeux Olympiques

 

Qui sont les Runners ?

L’équipe de runners est composée de 48 policiers et de 48 gendarmes. La participation à ce dispositif s’effectue sur la base du volontariat.

Un appel à volontaires a été diffusé à l’automne dernier. Les membres des forces de l’ordre intéressés pouvaient envoyer leur candidature. Ils ont été sélectionnés en se basant sur leur parcours professionnel et leurs aptitudes sportives.

La formation, dont le programme a été élaboré avec l’appui du RAID et du GIGN, a débuté fin février. Les runners ont pu faire connaissance et ont commencé à travailler pour leur future mission.

Chaque session de formation dure une semaine, la prochaine sera d’ailleurs organisée du 18 au 22 mars 2024. Les runners effectueront notamment une simulation d’étape, en compagnie des gardiens de la flamme (à ne pas confondre avec les runners).

Comment s’organisent les Runners pour sécuriser la flamme ?

Lors du relais, la flamme sera portée par les relayeurs, qui seront en permanence accompagnés d’un gardien qui doit veiller à ce que la flamme reste toujours allumée.

A noter : les gardiens de la flamme peuvent être policiers, gendarmes, militaires ou bien membres de la sécurité civile.

Pour protéger le porteur et la flamme, la police et la gendarmerie constitueront un cordon de sécurité autour d’eux, censé éviter les attaques de toute sorte.

Le cordon sera généralement composé de 6 runners : 3 policiers et 3 gendarmes. Si la flamme traverse un milieu hostile ou à risque, le dispositif peut s’étendre jusqu’à 24 personnels qui composeront le cordon de sécurité.

Bien évidemment, les runners ne seront pas les seuls à protéger le relais de la flamme olympique. Ils font partie d’un vaste dispositif, qui impliquera de nombreuses unités des forces de l’ordre (motocyclistes, lutte anti-drone, unités d’intervention…).

En tout c’est quelques 200 gendarmes et policiers qui seront mobilisés pour sécuriser chaque étape. C’est 2 demi-Unités de Force Mobile (UFM) qui sont chargées d’ouvrir et fermer le cortège. Les UFM étant composées de CRS et gendarmes mobiles.

Quel est le parcours de la Flamme Olympique ?

La flamme olympique sera allumée le 16 avril 2024 au cours d’une cérémonie à Olympie, en Grèce, comme le veut la tradition. Elle sera ensuite transportée par bateau depuis Athènes, jusqu’à la rade de Marseille, où elle arrivera le 8 mai 2024.

Le parcours du relais de la flamme olympique a été dessiné afin de mettre en lumière le patrimoine historique et naturel de la France, mais aussi la culture et le sport à travers le pays.

La première étape ira de Marseille à Toulon, la seconde de Toulon à Manosque, la troisième de Manosque à Arles, etc. Au total, ce sont 67 étapes, d’environ 20 km par jour qui seront organisées et suivies.

Le relais aura lieu sur une grande partie du territoire métropolitain, mais également en Corse, en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, à la Réunion, et en Polynésie-Française.

Les relayeurs se succéderont environ tous les 200 mètres avec un total de 11.000 porteurs de la flamme. 10.000 pour le relais de la flamme olympique, et 1.000 pour le relais de la flamme paralympique.

La dernière étape s’achèvera à Paris pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plus que deux mois avant le coup d’envoi du relais, le temps de mettre en place un dispositif efficace et parer à toute éventualité.

Source : Gendarmerie.