Vous êtes une femme et une carrière dans la Gendarmerie nationale vous intéresse ? Mais vous hésitez peut-être, car ce milieu est souvent perçu comme masculin.
Pourtant, la Gendarmerie nationale, avec ses valeurs de rigueur et de discipline, est aujourd’hui un lieu où les compétences, le mérite et l’engagement priment avant tout. Hommes et femmes participent aux mêmes missions et accèdent aux mêmes opportunités de carrière.
Cet article vous guide à travers l’histoire de l’intégration des femmes dans la Gendarmerie, vous montre comment l’uniforme efface les distinctions de genre, comment la discipline militaire permet de s’épanouir dans cette institution et comment se préparer efficacement pour le concours d’entrée.
1. L’intégration des femmes gendarmes : Une évolution vers l’égalité
2. L’uniforme avant tout : Une stricte égalité dans les missions
3. Les valeurs de la Gendarmerie : Les clés pour s’engager en tant que femme
4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les concours de la Gendarmerie
Gendarmerie - Haut - Servais
1. L’intégration des femmes gendarmes : Une évolution vers l’égalité
1.1 Les débuts de l’intégration féminine dans une institution militaire
L’histoire de l’intégration des femmes dans la Gendarmerie nationale est relativement récente, bien que des tentatives aient existé auparavant.
En effet, la première femme gendarme officiellement recensée remonte à 1794 : Marie Charpentier, une figure historique exceptionnelle, avait été admise en raison de sa bravoure pendant la Révolution.
Cependant, son intégration fut de courte durée, car elle fut rapidement exclue du service en 1796, jugée inapte pour des fonctions militaires à cause de son sexe.
À partir des années 70, les femmes commencent à pouvoir intégrer la gendarmerie, mais seulement en qualité de personnel administratif.
Ce n’est véritablement qu’en 1983 que l’intégration des femmes dans les corps des sous-officiers et des officiers de la Gendarmerie nationale fut rendue possible grâce à deux décrets autorisant leur présence dans l’institution.
Cet événement marque le début d’une nouvelle ère pour la Gendarmerie, qui s’ouvre progressivement à la mixité.
Cependant, cette ouverture restait à l’époque très encadrée. Les femmes étaient limitées à 5 % des volumes annuels de recrutement, et ne pouvaient être affectées qu’à certaines unités spécifiques, principalement au sein de la gendarmerie départementale.
Les restrictions étaient également qualitatives, les femmes étant exclues de certaines missions jugées trop dangereuses ou exigeantes physiquement, comme la gendarmerie mobile ou la gendarmerie maritime.
Malgré ces limitations, leur intégration au sein de la Gendarmerie représente une avancée importante.
Progressivement, les quotas furent relevés jusqu’à leur suppression complète en 1998, et les femmes purent enfin accéder à des postes variés et à des unités jusque-là réservées aux hommes.
La dernière unité interdite s’est enfin ouverte aux sous-officiers féminins en 2016. Il s’agissait de la gendarmerie mobile.
Portrait d’une Femme qui a marqué l’Histoire de la Gendarmerie :
En 1987, une femme accède pour la première fois au rang d’officier de gendarmerie. Il s’agit d’Isabelle Guion de Méritens. Elle sera également la première à être nommée colonelle en 2006, puis première générale de brigade dans les Yvelines en juillet 2013, avant de prendre la tête de la gendarmerie maritime en 2015.
Elle est aujourd’hui présidente de l’association « Femmes de l’Intérieur » qui réunit les femmes en responsabilité du ministère de l’intérieur.
1.2 De nos jours, une féminisation en constante augmentation
En 2023, la Gendarmerie nationale comptait environ 21,5% de femmes dans ses effectifs militaires, chiffre qui ne cesse de progresser. En 2024, elles sont plus de 25.000 dans les rangs de la gendarmerie.
Ces femmes occupent des postes variés, allant des unités de terrain aux services administratifs, en passant par des unités d’élite comme le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), la gendarmerie mobile, ou encore les services de cybercriminalité.
De nombreux parcours exemplaires montrent à quel point les femmes ont su s’imposer dans cette institution militaire exigeante. Beaucoup sont devenues officiers ou sous-officiers, et ont gravi les échelons jusqu’à occuper des postes à grandes responsabilités.
Chacune d’entre elles a participé à démontrer que l’esprit militaire, fondé sur la rigueur et la discipline, ne faisait pas de distinction de genre.
Grâce à ces avancées, les femmes gendarmes participent aujourd’hui à toutes les missions de la Gendarmerie, qu’il s’agisse de missions de sécurité publique, d’interventions complexes, ou encore d’opérations de maintien de l’ordre, au même titre que leurs homologues masculins.
Pour vous donner un ordre d’idée de la place des femmes dans la gendarmerie, au 31 décembre 2022, elles représentaient 18% des sous-officiers de gendarmerie, 11% des officiers de gendarmerie, 64% des sous-officiers du CSTAGN, 54% des officiers du CTA et 31% des volontaires.
2. L’uniforme avant tout : Une stricte égalité dans les missions
2.1 Un accès au métier équitable
Dans la Gendarmerie nationale, l’accès aux concours et aux formations est identique pour tous, hommes et femmes.
Depuis l’ouverture progressive des postes aux femmes à partir de 1983, les concours sont restés rigoureux et exigeants, mais équitables.
Les femmes, tout comme les hommes, doivent passer les mêmes examens théoriques et pratiques pour intégrer cette institution militaire.
Seules les épreuves physiques sont ajustées pour tenir compte des différences biologiques, avec des barèmes adaptés et des poids plus légers pour les candidates.
Les formations qui suivent l’admission sont également identiques, basées sur les valeurs fondamentales de la Gendarmerie : discipline, honneur, et service.
Dès le début, les femmes gendarmes sont formées aux mêmes tâches et missions que leurs homologues masculins.
2.2 Sur le terrain, gendarme avant tout
Qu’elles soient affectées en gendarmerie départementale, mobile, maritime ou au sein d’unités spécialisées, les exigences sont les mêmes. Les femmes gendarmes participent donc aux mêmes missions que leurs collègues masculins.
Sur le terrain, l’efficacité de l’intervention repose sur le travail d’équipe, la solidarité et l’engagement de chacun, des valeurs essentielles qui transcendent les questions de genre.
Les femmes gendarmes interviennent sur des scènes d’accidents, participent à des opérations de maintien de l’ordre ou à des enquêtes criminelles, avec le même professionnalisme et la même rigueur que les hommes.
Bien que très rares, elles sont aussi présentes dans des unités d’élite comme le GIGN, où le recrutement et les missions exigent des compétences physiques et mentales hors normes. L’uniforme, symbole d’engagement et de rigueur, illustre cette égalité parfaite.
Une fois en service, l’uniforme gomme les différences, hommes et femmes deviennent avant tout des gendarmes, dédiés aux mêmes objectifs et à la protection des citoyens. Tous sont soumis aux mêmes devoirs et responsabilités.
Cette stricte égalité dans l’exercice des missions permet également aux femmes de monter en grade et d’accéder à des postes de commandement en fonction de leur mérite.
L’esprit de discipline propre à la Gendarmerie assure que l’évolution professionnelle repose sur les performances et le potentiel de chaque individu.
Au fil des années, de plus en plus de femmes occupent des postes à responsabilité dans cette institution. Les mentalités évoluent et la Gendarmerie tend à être un lieu où l’égalité est pleinement respectée.
3. Les valeurs de la Gendarmerie : Les clés pour s’engager en tant que femme
Réussir dans la Gendarmerie nationale repose sur des valeurs universelles et exigeantes, que l’on soit homme ou femme.
La rigueur militaire est au cœur de cette institution, et elle constitue la première clé de la réussite pour chaque aspirant gendarme.
Que vous soyez attirée par la gendarmerie départementale, la gendarmerie mobile, ou des unités spécialisées, des valeurs fondamentales telles que la discipline et l’honneur seront toujours au centre de vos missions.
La Gendarmerie valorise la capacité à faire preuve de discipline dans chaque aspect du métier.
Les femmes gendarmes, comme leurs collègues masculins, doivent démontrer une grande rigueur dans l’exécution de leurs tâches, le respect des règles, et une maîtrise de soi face aux situations parfois complexes.
Ce cadre rigoureux permet à chacun de se dépasser, de rester concentré sur l’objectif commun : protéger et servir la population.
En plus de la discipline, l’esprit d’équipe et la capacité à agir rapidement et efficacement sont des qualités essentielles.
Sur le terrain, les gendarmes, hommes et femmes, forment une unité solide et cohérente. Dans ce contexte, la solidarité et l’entraide sont indispensables pour mener à bien les interventions, que ce soit lors d’opérations de maintien de l’ordre, d’enquêtes ou de missions de secours.
Enfin, réussir dans la Gendarmerie nécessite un fort engagement envers le service public.
Il faut avoir la volonté de se consacrer pleinement à des missions souvent difficiles, de faire passer l’intérêt collectif avant le sien, et d’agir avec dévouement pour garantir la sécurité des citoyens.
C’est cette motivation qui pousse chaque gendarme à persévérer, à se former constamment, et à viser l’excellence.
4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les concours de la Gendarmerie
Pour intégrer la Gendarmerie nationale, il faut réussir les concours d’entrée, que ce soit pour devenir sous-officier (niveau BAC) ou officier (niveau BAC+5). Ces concours sont rigoureux, tant sur le plan théorique que physique, et nécessitent une préparation sérieuse.
En tant que femme, il est important de bien vous préparer pour les épreuves, qui sont exigeantes mais accessibles à toutes celles qui s’investissent pleinement.
L’entraînement physique est une partie essentielle de cette préparation. Les épreuves sportives, bien qu’adaptées aux femmes, demandent une bonne condition physique.
Il est donc crucial de suivre un programme d’entraînement régulier pour être à la hauteur des exigences de la Gendarmerie. L’endurance, la force et l’agilité sont des compétences incontournables pour réussir ces épreuves.
Sur le plan théorique, une solide connaissance des institutions, des lois et des missions de la Gendarmerie est indispensable pour réussir les tests écrits. Il est recommandé de bien se documenter sur l’organisation et les valeurs de la Gendarmerie, ainsi que de s’entraîner aux épreuves psychotechniques, qui font partie intégrante du processus de sélection.
À noter : il existe également un autre moyen d’intégrer la gendarmerie : devenir Gendarme Adjoint Volontaire (GAV). En passant les sélections (aucun diplôme requis), vous pourrez découvrir le métier de gendarme de l’intérieur et vous préparer au concours de SOG, accessible après un an de service. D’ailleurs, le taux de réussite au concours est plus élevé pour les GAV.
Pour maximiser vos chances de succès, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.
Une formation en ligne vous permet de préparer les épreuves à distance. L’inscription est ouverte toute l’année, et vous pouvez vous connecter à votre espace élève de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme.
Idéal pour les personnes qui habitent des petites villes, qui travaillent en parallèle, qui veulent se reconvertir ou qui n’arrivent pas à étudier toutes seules sans cadre.
C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours de gendarme.
Les inscriptions sont ouvertes toute l’année!
N’hésitez pas à demander une documentation gratuite en remplissant le formulaire ci-dessous, c’est sans engagement !