La Gendarmerie Mobile

La gendarmerie mobile a pour mission principale le maintien et le rétablissement de l’ordre. Elle apporte également son soutien aux unités de gendarmerie départementale, et prend part à des missions nationales de sécurité publique. Elle peut aussi être déployée lors d’opérations extérieures.

Symbole de la Gendarmerie Mobile ©Gendarmerie Nationale

1. Qu’est-ce que la Gendarmerie Mobile, histoire et présentation
2. Quelles sont les missions de la Gendarmerie Mobile
3. Quels sont les effectifs de la Gendarmerie Mobile
4. Quels sont les équipements, armes et véhicules de la Gendarmerie Mobile
5. Comment devenir Gendarme de Gendarmerie Mobile : concours, formation, recrutement
6. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Gendarmerie

Gendarmerie - Haut - Servais

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1. Qu’est-ce que la Gendarmerie Mobile, histoire et présentation

La gendarmerie mobile est une force militaire affectée au maintien de l’ordre, elle est aussi appelée « la GM » ou « la Jaune », à cause de la couleur dorée de ses galons. Elle fait partie des unités mobiles avec les Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) de la police nationale.

La gendarmerie mobile intervient sur différents événements. Elle est engagée aux côtés des unités territoriales comme la gendarmerie départementale, et exerce également des missions de défense militaire et de sécurité publique générale. Elle peut être déployée sur l’ensemble du territoire national, en métropole, et en outre-mer.

Lors d’OPérations EXtérieures (OPEX), la gendarmerie mobile peut aussi être envoyée à l’étranger.

Depuis la création de la gendarmerie en 1791, certaines de ses composantes ont été qualifiées de « mobiles », mais elles n’avaient rien à voir avec la gendarmerie mobile que l’on connait aujourd’hui. Ces unités, colonnes ou bataillons avaient tous été créés pour faire face à des crises distinctes et ont été dissous une fois que ces mêmes crises furent résolues.

La gendarmerie mobile actuelle tire ses origines des pelotons mobiles de gendarmerie. Créés en 1921 pour intervenir dans le maintien de l’ordre, ils font alors partie de la gendarmerie départementale.

Avant leur création, la gendarmerie et la police faisaient souvent appel à l’armée en renfort, ce qui pouvait entraîner des dérives comme un usage excessif de la violence, ou la fraternisation avec les manifestants.

À l’époque, les pelotons mobiles avaient déjà une mission de maintien de l’ordre, de même qu’une mission de formation, de renfort de la gendarmerie départementale, ainsi que d’autres missions militaires.

En 1926, ces pelotons prennent le nom de Garde Républicaine Mobile (GRM). Un an plus tard, en 1927, ils deviennent une subdivision de la gendarmerie nationale. La GRM est alors organisée en compagnies, en groupes et en légions. Elle développe ses techniques d’intervention et prend de plus en plus d’importance jusqu’à compter 21.000 hommes dans ses rangs en 1939.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, un tiers des officiers de la GRM et 6.000 gardes et gradés rejoignent l’armée de terre.

Suite à l’armistice de 1940, la GRM est dissoute à la demande des autorités allemandes. Elle est remplacée par la Garde en zone Sud, qui est alors placée sous l’autorité de la Direction de la Cavalerie, du Train et de la Garde, au sein de l’armée d’armistice. En 1942, suite à l’invasion de la zone libre, la Garde est placée sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur.

En 1944, elle réintègre la gendarmerie, mais ce n’est qu’en 1954 qu’elle est enfin nommée gendarmerie mobile par décret. Sa mission principale redevient le maintien de l’ordre, bien que certains hommes de la gendarmerie mobile soient envoyés en Indochine ou en Algérie pour prendre part aux combats.

Il faudra attendre la fin de la guerre d’Algérie pour qu’elle ait davantage de missions de soutien auprès de la gendarmerie départementale.

Suite aux événements de mai 1968, la gendarmerie mobile décide de faire évoluer ses techniques d’intervention et de moderniser ses équipements.

Le Centre de Perfectionnement de la Gendarmerie Mobile (CPGM) est créé en 1969 à Saint-Astier (24). Il changera de nom par la suite pour s’appeler Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie (CNEFG).

Pendant les années 1970, des unités spécialisées sont formées au sein de la gendarmerie mobile. Il s’agit par exemple de l’escadron parachutiste de Mont-de-Marsan, et de l’Équipe Commando Régionale d’Intervention (ECRI) de Maisons-Alfort. Ces deux unités deviendront plus tard le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

Gendarmerie Mobile dans les années 70
© Community of the Ark of Lanza del Vasto

En 2002, la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure (LOPSI) renforce la mission de sécurité générale de la gendarmerie mobile. L’organisation de la gendarmerie mobile est décentralisée.

Les formations de gendarmerie mobile dépendent des commandants des sept régions zonales de gendarmerie situés au siège de chaque zone de défense et de sécurité administratives. Eux-mêmes sont placés sous l’autorité du directeur général de la gendarmerie nationale. Chaque région zonale supervise donc différents groupements de gendarmerie mobile qui comprennent plusieurs Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM).

Lors de missions nationales, c’est l’Unité de Coordination des Forces Mobiles (UCFM), placée sous l’autorité des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, qui décide de réquisitionner les unités de la gendarmerie mobile ou les CRS.

2. Quelles sont les missions de la Gendarmerie Mobile

Le maintien de l’ordre est la spécialité de la gendarmerie mobile, et pourtant, cette mission ne représente que 8% du travail du gendarme mobile.

En effet, depuis quelques années, la part de la sécurité publique ne cesse d’augmenter dans le quotidien de la GM, et atteint désormais les 80% de ses missions.

Les escadrons de la gendarmerie mobile sont amenés à se déplacer hors de leur garnison environ 175 jours par an. Les missions nationales sont commandées par la direction générale de la gendarmerie nationale, ou par l’UCFM. Il est également important de distinguer les missions zonales des missions nationales.

2.1 Missions zonales

  • Maintenir l’ordre public : assurer un service d’ordre et le rétablir si nécessaire, lors de manifestations par exemple. Le gendarme mobile utilise pour cela l’usage de la force à l’aide de barrages, de charges, ou encore de bonds offensifs, mais peut aussi avoir recours à l’usage d’armes telles que des grenades lacrymogènes, des balles de défense, ou encore des grenades à main de dés-encerclement.
  • Assurer la sécurité générale : en luttant par exemple contre la délinquance, ou en prenant part à des opérations de secours et de recherches.
  • Remplir des missions spécifiques : liées aux risques propres à la zone d’affectation.
  • Renforcer la gendarmerie départementale : notamment dans les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP), mais également lors de missions de sécurisation, ou d’interventions sensibles dans le cadre d’opérations judiciaires. Il peut aussi s’agir d’assurer la sécurité de personnes ou de biens situés dans ces zones sensibles.

2.2 Missions nationales

  • Apporter un soutien à d’autres zones de défense : la zone de défense de Paris bénéficie par exemple d’un soutien permanent issu d’autres zones de défense.
  • Intervenir au profit d’organismes centraux ou nationaux : ce qui est souvent le cas de la gendarmerie mobile basée en région parisienne.
  • Prendre part à des missions en outre-mer, en Corse, ou à des OPérations EXtérieures (OPEX) à l’étranger.
  • Protéger certaines ambassades françaises situées à l’étranger.
  • Protéger des édifices sensibles ou menacés.
  • Intégrer certains dispositifs mis en œuvre dans le cadre de plans gouvernementaux : tels que Vigipirate, la lutte contre l’immigration irrégulière, ou encore Sentinelle.
  • Assurer certaines escortes sensibles : en lien par exemple avec la Banque de France, ou encore le Commissariat à l’Énergie Atomique.
  • Remplir un rôle d’alerte : dans le but de déployer rapidement des unités dans le cadre d’alertes imprévues comme l’alerte PUMA, les OPEX, ou encore l’alerte SERVAL.
  • Apporter un renfort saisonnier : dans certaines zones touristiques qui accueillent un grand nombre de personnes en été. Il peut par exemple s’agir de zones balnéaires.

2.3 Missions spéciales

Certains escadrons possèdent des compétences spécifiques :

  • Les escadrons Véhicules Blindés à Roue de la Gendarmerie (VBRG), du Groupement Blindé de la Gendarmerie Mobile (GBGM) : qui sont responsables des blindés de la gendarmerie nationale.
  • Les escadrons « escortes nucléaires » : qui assurent une mission de protection et de lutte Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique (NRBC), ainsi que la sécurité des transports nucléaires civils et militaires (GSAN). La cellule nationale C2NRBC du GBGM a également une mission de formation et de conseil au profit de différents services de la gendarmerie.

2.4 Exemples d’interventions de la Gendarmerie Mobile

Entre 2001 et 2014, des gendarmes mobiles ont été envoyés en Afghanistan pour renforcer les troupes armées et renforcer la sécurité. Des agents de l’escadron de gendarmerie mobile de Chaunay ont d’ailleurs été visés par des tirs d’armes à feu dans le secteur de Tagab, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule blindé. Heureusement, aucun d’eux n’a été blessé, et ils ont été évacués par un hélicoptère de combat Tigre.

Lors de la finale de la coupe du monde de football de 2018, des escadrons de gendarmerie mobile ont été déployés dans toute la France afin d’encadrer les festivités et d’éviter les débordements. Ils étaient, par exemple, présents à Paris, à Lyon, à Cayenne et à Rennes.

Leur mission consistait à assurer le maintien de l’ordre et à garantir la sécurité des individus et des lieux publics. Près d’une vingtaine d’EGM ont été déployés dans les quatre fans-zones franciliennes, c’est-à-dire le Champs-de-Mars, Saint-Denis, le Stade de France, et les Champs-Élysées.

Lors des rassemblements des Gilets Jaunes entre 2018 et 2019, de nombreux gendarmes mobiles ont été déployé dans toute la France afin d’encadrer les manifestations et d’y maintenir l’ordre.

Des gendarmes mobiles sont présents en permanence dans certaines ambassades françaises à l’étranger. C’est le cas pour celle de Bagdad (Irak) par exemple, où des gendarmes mobiles sont relayés tous les 3 mois. Ils y assurent la protection des diplomates, des divers agents de l’ambassade et des emprises françaises.

En novembre 2020, le niveau Vigipirate est élevé à celui « d’Urgence attentat », suite aux attentats terroristes qui ont eu lieu les mois précédents à Conflans-Sainte-Honorine, Paris et Nice. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé la mobilisation de militaires de l’opération Sentinelle, de 3.500 gendarmes et policiers ainsi que de 3.500 réservistes de la gendarmerie.

Ces effectifs seront dispersés dans toute la France, pour surveiller et protéger les lieux les plus sensibles. Dans l’Oise par exemple, ce sont 3 pelotons d’escadrons de gendarmerie mobile et une section de militaires Sentinelle qui renforcent les effectifs déjà présents.

Véhicules blindés de la Gendarmerie Mobile
Exercice d’arrestation par les gendarmes mobiles

3. Quels sont les effectifs de la Gendarmerie Mobile

La gendarmerie mobile compte environ 13.000 agents répartis dans 18 groupements, dont un Groupement Blindé de la Gendarmerie Mobile (GBGM) à Versailles-Satory (78). Il existe 109 escadrons répartis au sein de ces 18 groupements.

A noter : la Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur (LOPMI) de janvier 2023 a annoncé la création de 7 nouveaux Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM). Ils seront situés, à Melun, Villeneuve-d’Ascq, Hyères, Joué-lès-Tours, Dijon, Thionville et Lodève. Au total 840 gendarmes viendront grossir les rangs de la gendarmerie mobile, sans compter le personnel de soutien.

3.1 Les Escadrons de Gendarmerie Mobile (EGM)

Chaque escadron compte environ 120 gendarmes dans ses rangs. Il est articulé en 5 pelotons :

  • 1 peloton hors rang : qui a un rôle de soutien, mais qui est également en charge du commandement, de l’administration et de la logistique,
  • 3 pelotons de marche,
  • 1 peloton d’intervention : réservé aux situations les plus critiques comme des opérations de maintien de l’ordre, d’opérations de police judiciaire, ou encore d’interpellations d’individus dangereux ou armés.

Chaque peloton est commandé par un général, par un lieutenant, par un major, voire par un capitaine.

3.2 Les Groupements de Gendarmerie Mobile (GGM)

Placés sous les ordres d’un officier supérieur, les groupements de gendarmerie mobile comptent chacun de 4 à 10 escadrons.

3.3 Le Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile (GBGM)

Ce groupement spécialisé de la gendarmerie mobile compte 7 escadrons blindés.

3.4 Les femmes dans la gendarmerie mobile

Pendant de nombreuses années, la gendarmerie mobile est restée interdite aux femmes. Ces dernières pouvaient seulement accéder aux emplois réservés aux officiers.

L’intégration de femmes sous-officiers au sein de la gendarmerie mobile a commencé en 2015 en tant qu’expérimentation, et elle a été définitivement validée en juin 2016. Les femmes représentent actuellement plus de 5% des effectifs de la GM.

4. Quels sont les équipements, armes et véhicules de la Gendarmerie Mobile

La gendarmerie mobile possède un lourd équipement.

Équipement de protection individuel : casques, gilets pare-balles, protections des jambes et des bras, gants, boucliers anti-émeute, bâtons de défense, masque à gaz.

Armement individuel et collectif : pistolets, fusils d’assaut, pistolets mitrailleurs, fusils à pompe, fusils de précisions.

Armement réservé au maintien de l’ordre : grenades lacrymogènes, grenades à main de dés-encerclement, grenades à effet de souffle, lanceurs spécialisés, flash-ball…

La gendarmerie mobile a également de nombreux véhicules à disposition :

  • véhicules militaires tout terrain tels que des camionnettes tactiques et des véhicules légers tout terrain,
  • Véhicules Blindés à Roue de la Gendarmerie (VBRG) équipés d’un lance-grenade et d’une mitrailleuse calibre 7,62mm,
  • Véhicules de l’Avant Blindés (VAB),
  • Véhicules de commandement tactique,
  • Véhicule d’Intervention Polyvalent de la Gendarmerie (VIPG), aussi appelé Centaure,
  • véhicules anti-émeutes,
  • camions de commandement et de transmissions avec accès 4G et système d’interopérabilité
  • etc.

En fonction de leur mission, les gendarmes doivent adapter leur équipement. À titre d’exemple, les gendarmes mobiles déployés à l’ambassade française de Bagdad en Irak, doivent porter un équipement spécifique tout au long de leur mission :

  • un gilet pare-balles lourd de type OTAN,
  • un casque G2 équipé de la vision nocturne,
  • un FAMAS,
  • un masque à gaz avec cartouches Maintien de l’Ordre (M.O) et Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques (NRBC),
  • une trousse de secours au combat.

5. Comment devenir Gendarme de Gendarmerie Mobile : concours, formation, recrutement

Pour intégrer la gendarmerie mobile, il est nécessaire de passer le concours de sous-officier de la gendarmerie nationale (niveau BAC), ou celui d’officier (niveau BAC+5).

Il est également possible d’accéder à un poste de Gendarme Adjoint Volontaire (GAV) dans un escadron de gendarmerie mobile, mais les places sont peu nombreuses et le choix des affectations s’effectue par ordre de mérite.

Les sélections de gendarmes adjoints sont sans condition de diplôme. Un GAV peut ensuite devenir Sous-Officier de Gendarmerie (SOG) en passant un concours interne.

Après l’obtention du concours et leur formation à l’École de Formation des Sous Officiers de la Gendarmerie (ESOG), les gendarmes doivent demander leur affectation au sein d’un escadron de gendarmerie mobile. Le recrutement dépend des postes disponibles, mais également du classement des gendarmes au moment du concours.

Dès qu’un gendarme intègre un escadron de la gendarmerie mobile, il bénéficie d’une formation continue au sein du Centre d’Entraînement National des Forces de la Gendarmerie (CNEFG). Ces cours ont lieu à Saint-Astier, en Dordogne (24).

Les gendarmes sont formés aux nouvelles techniques de maintien de l’ordre, afin de faire face aux menaces actuelles. Tous les 30 mois, ils doivent également suivre un stage de perfectionnement. Les exercices s’approchent au plus près de la réalité.

Ceux qui souhaitent devenir pilotes et radio-tireurs des Véhicules Blindés à Roues de la Gendarmerie (VBRG) suivent un stage de 4 semaines au sein du Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile (GBGM), au cours duquel ils apprennent à piloter et à entretenir un véhicule blindé ainsi qu’à utiliser son armement.

6. Recevoir une documentation gratuite pour réussir les Concours de la Gendarmerie

Pour travailler dans la gendarmerie mobile, il faut devenir gendarme en réussissant le concours d’officier, de sous-officier ou en devenant GAV. Mais les candidats sont nombreux et les places limitées. Si voulez réussir, vous devez être mieux préparé que les autres candidats !

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