Devenir Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale

Un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale sécurise les espaces publics grâce à des outils de vidéo-protection. Lorsqu’il détecte une image suspecte, il en informe les agents de terrain pour qu’ils interviennent. Cette fiche métier vous donne toutes les informations utiles pour devenir opérateur de vidéosurveillance de la police municipale.

Opérateur de télésurveillance de la Police Municipale

Synonymes et métiers associés : agent de vidéoprotection, opérateur de télésurveillance, opérateur de prévention et de surveillance, policier municipal, agent de surveillance de la voie publique, tous les métiers de la police municipale.
Niveau d’études ou diplômes requis : BAC, CAP.
Études en alternance : oui, formation rémunérée.
Salaire débutant : SMIC pour un contractuel, 1.807€ brut par mois pour un fonctionnaire + possibilité de primes.
Statut : contractuel ou fonctionnaire de catégorie C de la filière sécurité, employé du secteur privé.
Limite d’âge pour le recrutement : aucune.

1. Que fait l’Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale : missions, tâches et fonctions
2. Quel est le salaire d’un Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale, son évolution de carrière
3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale
4. Recevoir une documentation gratuite pour réussir le concours de la Police Municipale

Police Nationale - Haut - Servais

  • Réussir les Concours de la Police Nationale - Documentation Gratuite
  • Informatique et libertés * champs obligatoires.
  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

1. Que fait l’Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale : missions, tâches et fonctions

1.1 Quotidien d’un Opérateur de Vidéosurveillance de la Police Municipale

Un opérateur de télésurveillance est rattaché au responsable de la police municipale, même s’il n’est forcément pas policier municipal. Sa mission principale consiste à visualiser et à analyser les images de vidéosurveillance. Ses missions sont très variées et reposent sur l’analyse d’images de vidéosurveillance.

Surveillance générale passive :

Cette première mission préventive permet d’assurer la sécurité des espaces et des bâtiments publics équipés de caméras de surveillance. C’est la mission principale de l’opérateur.

Les secteurs protégés sont les centres-villes, les grands centres commerciaux, les établissements scolaires, les parcs, les terrains de sport, ou encore les zones d’habitation sensibles.

En fonction de l’heure, certains endroits sont davantage surveillés pour garantir l’ordre public et la tranquillité des riverains. La surveillance générale passive consiste à :

  • Surveiller la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux publics, le transport de marchandises, mais aussi l’accès à certains bâtiments. Pour mener à bien sa mission, l’opérateur de vidéo-protection analyse les images sur les différents écrans et pilote les caméras à distance.
    Il utilise aussi les différents moyens d’enregistrement qui sont mis à sa disposition : bandes vidéos, fichiers informatiques, pupitres de télécommande, …
  • Surveiller le déclenchement d’alarmes et de signaux de contrôle en cas d’intrusion et d’incendies pour pouvoir réagir rapidement.
  • Informer les agents de la police municipale chargés d’intervenir sur le terrain lorsque des éléments ou des comportements sont jugés suspects. Selon l’incident, l’opérateur peut directement contacter les services appropriés : pompiers, vigiles, services médicaux, … Il respecte pour cela les procédures établies par sa hiérarchie.
  • Veiller au respect des mesures de sécurité établies au sein de certains bâtiments publics.
  • Assurer des rondes de contrôle grâce aux caméras de vidéosurveillance et établir un compte-rendu de synthèse des événements courants.

Surveillance générale active : 

Il s’agit de rechercher et de repérer le flagrant délit dans le but d’interpeller des malfaiteurs et de pouvoir collecter des preuves.

L’opérateur de télésurveillance peut alors commander à distance les caméras pour les faire pivoter ou encore zoomer. S’il repère et cible lui-même un comportement suspect, il s’agit de surveillance active.

Recherche active :

Un opérateur de télésurveillance collabore régulièrement avec les services de la police municipale dans le cadre d’enquêtes.

Lorsque des informations lui sont communiquées par les agents de la police municipale, il ne s’agit alors plus de surveillance active, mais de recherche active. L’objectif est ici encore, de localiser les suspects et de les prendre en flagrant délit grâce aux outils technologiques que l’opérateur a à sa disposition.

Sécurisation des agents de police municipale : 

Lorsque les agents de police interviennent sur une mission particulière, la vidéo-protection permet d’assurer leur sécurité.

Ils sont d’ailleurs en communication radio avec l’opérateur pour savoir ce qu’il se passe autour d’eux en temps réel. Ils peuvent ainsi, grâce à l’opérateur, élaborer une stratégie pour interpeller un suspect sans prendre le risque qu’il s’échappe.

L’agent chargé de la vidéosurveillance peut suivre la progression des policiers municipaux grâce aux caméras et les alerter des dangers potentiels qui se trouvent à proximité.

Veille événementielle :

Un opérateur de vidéosurveillance travaille en fonction des directives qui lui sont données par ses supérieurs. Il doit aussi prendre en compte les priorités liées à certains événements tels que des rencontres sportives, des événements culturels, des manifestations, ou encore des rassemblements citoyens.

Son rôle de prévention est alors essentiel pour assurer la sécurité publique. Grâce aux différents écrans, il surveille en temps réel ce qu’il se passe dans la foule.

Collaboration entre les différents services de sécurité :

Il n’est pas rare que les opérateurs de vidéo-protection soient sollicités par la brigade anti-criminalité, celle du service urbain ou du service de la voie publique.

Il s’agit souvent de retrouver des images qui portent sur des faits de délinquance tels qu’un vol de voiture, un vol à l’arraché, une arnaque à la carte bleue, un jet de pierres ou de cocktails Molotov, une agression ou encore des incivilités.

Après relecture, ces images sont transmises aux services concernés et peuvent constituer une preuve dans le cadre de poursuites judiciaires.

Un opérateur de vidéo-protection est aussi chargé de la maintenance technique des équipements de vidéosurveillance. Il doit entretenir et s’assurer de la réparation du matériel lorsque c’est nécessaire. Il est également responsable du bon fonctionnement et de l’organisation de son service.

1.2 Tenue et équipement

Un opérateur de prévention et de surveillance peut venir travailler en civil, car il n’est pas un agent de la police municipale, mais certaines communes demandent aux agents de revêtir un uniforme.

Lorsqu’il effectue des missions de gardiennage ou de maintenance, il peut avoir à revêtir une tenue d’agent de sécurité.

Au centre de contrôle, il a accès aux images des caméras de surveillance en temps réel, et aux commandes de ces caméras. Il est aussi équipé d’un communicateur radio pour communiquer les informations aux organismes ou agents qui doivent intervenir.

L’opérateur ne possède pas le droit, ni la nécessité, du port d’arme.

1.3 Qualités essentielles, compétences nécessaires

Pour être opérateur de télésurveillance, il faut être capable de supporter des conditions de travail à forte pénibilité. Son lieu de travail est un milieu fermé, qui comporte des risques de fatigue visuelle, psychologique et physique à cause de la position assise prolongée.

Il faut également être très attentif et concentré pour repérer des événements anormaux et rechercher des informations à partir d’images sauvegardées. Avoir le sens du détail est nécessaire.

Il est également impératif de savoir faire preuve de discernement, pour déclencher l’alerte lorsque c’est nécessaire, et envoyer des agents sur le terrain tout en gardant son sang-froid. Un opérateur doit réagir rapidement et calmement pour être efficace.

Il faut également être à l’aise avec les outils informatiques et technologiques pour gérer l’archivage et la traçabilité des images, ou encore leur destruction tout en respectant le règlement et les procédures établies.

Un opérateur de télésurveillance doit aimer travailler en solitaire, mais aussi être prêt à prendre part à des missions de surveillance en équipe. Il doit également savoir transmettre de manière claire et précise des informations et des consignes pour assurer la continuité de service.

On attend aussi de lui qu’il participe activement à l’optimisation des modes opératoires et des procédures en communiquant avec sa hiérarchie.

Enfin, un opérateur doit faire preuve de discrétion quant aux informations confidentielles qu’il possède.

1.4 Débouchés, recrutement, où exercer ce métier

Un opérateur de vidéo protection intervient au sein de collectivités locales, d’intercommunalités, de structures départementales, régionales ou nationales.

Il arrive aussi qu’il soit sollicité par certaines sociétés privées pour surveiller des établissements scolaires, des musées, des parkings, des cliniques médicales ou encore des parcs d’attractions.

Le recrutement des opérateurs de télésurveillance s’effectue soit par concours, soit par recrutement direct grâce à une candidature spontanée ou à une réponse à une annonce.

L’opérateur de la police municipale fait partie de la fonction publique territoriale, en tant que contractuel ou que fonctionnaire. Dans d’autres structures, il pourra être salarié.

Le nombre d’offres d’emploi publiées pour ce métier est en hausse ces dernières années. Un candidat a donc de bonnes chances de décrocher un poste.

1.5 Horaires, conditions et temps de travail

Un opérateur de télésurveillance travaille 35 heures par semaine, le plus souvent en horaires décalés. Il peut ainsi intervenir les week-ends, la nuit ou encore les jours fériés. Il profite néanmoins des mêmes conditions de travail qu’un fonctionnaire de catégorie C.

À cause de la pénibilité du travail et du manque d’évolution, la plupart des opérateurs ne travaillent pas plus que quelques années à ce poste.

2. Quel est le salaire d’un Opérateur de Télésurveillance de la Police Municipale, son évolution de carrière

En début de carrière, un opérateur de télésurveillance contractuel gagne environ le SMIC. S’il est titulaire, il bénéficie également de primes et d’indemnités liées à son statut de fonctionnaire.

D’ailleurs, le salaire des fonctionnaires est basé sur des grilles indiciaires nationales qui sont établies pour chaque grade du cadre d’emplois occupé.

Un opérateur de vidéosurveillance de la police municipale peut appartenir à trois cadres d’emplois :

  • celui d’agent de police municipale : rémunéré entre 1.807€ (premier échelon) et 2.092€ (dernier échelon) brut par mois,
  • celui d’Adjoint Administratif Territorial (AAT) : rémunéré entre 1.802€ (premier échelon) et 1.905€ (dernier échelon) brut par mois,
  • celui d’Adjoint Technique Territorial (ATT) : rémunéré à la même hauteur que les AAT (dernier échelon) brut par mois.

Il existe peu de perspectives d’évolution de carrière comme opérateur de télésurveillance. Il est possible, après quelques années de devenir responsable d’un Centre de Supervision Urbain (CSU) ou chef de salle de vidéosurveillance.

Un opérateur peut aussi décider de passer le concours pour devenir agent de police municipale.

3. Quels diplômes, études, formations, concours pour devenir Opérateur de Télésurveillance de la Police Municipale

Le métier d’opérateur de télésurveillance de la police municipale est un emploi de catégorie C (contractuel ou fonctionnaire).

La plupart des opérateurs proviennent des cadres d’emploi d’adjoint technique territorial. Ce cadre est accessible sans concours, à la suite d’un entretien d’embauche.

Il existe aussi des concours qui permettent de devenir adjoint technique directement à un grade supérieur (adjoint technique principal de 2ème classe), ce qui permet une rémunération légèrement plus élevée.

À noter : un opérateur peut également appartenir au cadre d’emplois des adjoints administratifs territoriaux (recrutement avec ou sans concours) ou bien, plus rarement à celui des agents de police municipale (sur concours).

Une formation dans le domaine de la sécurité ou dans l’électronique est un atout pour l’embauche, bien que ce ne soit pas indispensable. Il existe de nombreuses formations et de nombreux diplômes tels que :

  • CAP Agent de Sécurité : cette formation dure deux années et elle doit être validée par un stage de 15 semaines en entreprise ou bine avoir été suivie en apprentissage. Elle peut être intégrée après la 3ème, dans un lycée professionnel ou une école privée.
  • BAC technologique Sciences et Technologies Industrielles (STI), spécialité génie électrique et génie électrotechnique : il est possible d’intégrer cette formation après une seconde générale, mais également après un BEP et une 1ère d’adaptation.
  • BAC pro métiers de la sécurité : qui s’obtient en 3 ans après le Brevet des collèges.

Le candidat au poste d’opérateur télésurveillance a donc le choix entre répondre à une annonce d’une commune ou d’un service de police municipale (ou déposer une candidature spontanée), ou bien de passer le concours d’adjoint technique (ou administratif) de la fonction publique, puis obtenir un poste d’opérateur.

Important : avoir réussi le concours d’adjoint technique territorial ne permet pas de recevoir un poste automatiquement. Le lauréat doit chercher lui-même son futur poste en envoyant sa candidature aux collectivités, communes, etc. L’obtention du concours lui permet de trouver un emploi plus facilement et à un grade plus élevé.

3.1 Conditions d’inscription au concours d’adjoint technique

S’il décide de passer le concours d’adjoint technique, le candidat doit choisir la spécialité « logistique et sécurité » avec l’option « surveillance, télésurveillance, gardiennage ». En effet, il existe différentes spécialités et options pour les adjoints administratifs, mais toutes ne sont pas ouvertes en même temps.

Il y a 3 concours d’adjoint technique : le concours externe, le concours interne et le troisième concours.

Le candidat au concours externe doit correspondre à plusieurs critères :

  • être de nationalité française, d’un État membre de l’Union européenne, ou d’un État membre de l’espace Schengen,
  • jouir de ses droits civiques,
  • ne pas avoir subi de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions visées,
  • être en règle au regard du service national,
  • répondre à l’exigence de diplôme, niveau BEPC dans ce cas précis.

Le concours interne, quant à lui, est ouvert aux fonctionnaires ou contractuels d’une des trois fonctions publiques (d’État, hospitalière ou territoriale) ou d’une organisation internationale, pouvant justifier d’au moins un an de services publics.

Enfin, le troisième concours est réservé aux personnes ayant exercé pendant au moins quatre ans :

  • une ou plusieurs activités professionnelles sans avoir la qualité de fonctionnaire, de magistrat, de militaire ou d’agent public,
  • d’un ou de plusieurs mandats de membre d’une assemblée élue d’une collectivité territoriale,
  • d’une ou de plusieurs activités en qualité de responsable (bénévolat compris).

3.2 Épreuves du concours d’adjoint technique

Le concours s’organise en deux périodes : une phase d’admissibilité et une phase d’admission.

  • Épreuve d’admissibilité : questionnaire visant à évaluer les connaissances du candidat dans la filière logistique et sécurité (durée 1h, coefficient 2).
  • Épreuve d’admission 1 : entretien avec le jury visant à apprécier les motivations, l’expérience et la capacité du candidat à exercer ses futures fonctions (durée 15min, coefficient 3).
  • Épreuve d’admission 2 : épreuve orale en fonction du concours,
    – pour le concours externe : interrogation sur l’hygiène, la sécurité, l’environnement et l’institution (durée 15min, coefficient 2),
    – pour le concours interne et le troisième concours : mise en situation dans laquelle le candidat doit accomplir une ou plusieurs tâches en lien avec sa spécialité (durée : entre 1h et 4h, coefficient 3)

Si à la mission de vidéosurveillance s’ajoute un travail de gardiennage, un agrément préfectoral pour la sécurité et la défense devient alors obligatoire.

4. Recevoir une documentation gratuite pour préparer le concours de Gardien de Police Municipale

Pourquoi ne pas plutôt devenir agent de police municipale ? Le métier de policier municipal est plus diversifié, il est possible d’évoluer en montant des grades et augmenter son salaire.

Pour passer le concours de policier municipal, il suffit d’avoir le niveau brevet des collèges. Mais votre réussite n’est pas du tout garantie et une bonne préparation est indispensable.

Vous pouvez préparer le concours tout seul en achetant des livres. Mais pour augmenter vos chances de réussir le concours, la meilleure solution est de vous inscrire à une formation préparatoire.

Les Cours Servais proposent une formation en ligne que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez, à votre rythme. Idéal quand on habite des petites villes, quand on travaille en parallèle, quand on veut se reconvertir ou quand on a du mal à étudier tout seul sans cadre.

C’est une formation de qualité, 90% des élèves sont satisfaits de leur préparation au concours.

N’hésitez pas à demander une documentation gratuite en remplissant le formulaire ci-dessous, c’est sans engagement :

Police Nationale - Bas - Servais

  • Demandez de suite votre Documentation Gratuite
  • Informatique et libertés * champs obligatoires.
  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.